𝐏𝐚𝐧𝐞𝐥 𝟑 : 𝐃é𝐟𝐢𝐬, 𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧

Le Panel 3 portait sur la migration irrégulière et la traite des personnes. Animé par Madame Samaké Oumou Niaré, coordinatrice du Comité National de lutte contre la Traite des Personnes et Pratiques Assimilées (CNLTPPA), les intervenants étaient : La Brigade de répression contre la traite des personnes et le trafic des migrants L’Organisation Internationale des Migrations (OIM) L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) La Croix Rouge Malienne HELVETAS Les discussions ont abordé divers points : – L’intervention de l’OIM, axée sur les 4P (Prévention, Poursuite, Protection et Partenariat) et la collaboration avec le Comité National. L’OIM a adapté des programmes pour les victimes et s’est engagée dans un plan d’action national en coopération avec le Mali. – La présentation de Monsieur Moro Sidibé (HELVETAS) sur la mobilité en Afrique de l’Ouest et du Nord, mettant en avant les défis liés à la migration des jeunes. Le projet « Jeune et Enfant sur les Routes Migratoires » vise à renforcer la protection et l’autonomie des jeunes migrants. – L’intervention de Monsieur Jacques Henri Ngom (UNHCR) sur les réfugiés et déplacés, et les efforts pour documenter l’apatridie. L’UNHCR travaille sur la prévention de la migration irrégulière, la protection des personnes en mouvement et l’accès aux services sociaux. – La contribution de Monsieur Makan Boubacar Sissao (Croix Rouge) qui a souligné le rôle neutre de la Croix Rouge en gérant les conséquences de la migration. La Croix Rouge offre un fonds de réintégration pour les migrants de retour et facilite la communication avec leurs familles. Les échanges ont débouché sur des recommandations : – Renforcer le financement des projets de réinsertion des migrants. – Améliorer les capacités des antennes d’accueil, d’orientation et d’information de la DGME. – Financer des projets de développement dans les zones de départ. – Intensifier les actions de lutte contre la migration irrégulière et démanteler les réseaux de passeurs. – Prendre en compte l’impact du changement climatique sur la migration. – Moraliser l’octroi des documents d’État civil. – Sensibiliser les parents sur les dangers de l’exploitation des aides ménagères. – Établir une réciprocité avec les pays ne respectant pas les conventions bilatérales pour la protection des migrants. 𝑪. 𝑪𝑶𝑴 / 𝑴𝑴𝑬𝑰𝑨